Sports. Beach-volley. Les aspirants au pôle espoir ont été passés au révélateur, mercredi 3 avril au Bois-Plage. Au programme : tests physiques, oppositions et entretiens individuels. Venus du Nord, de la région parisienne, de Bretagne, du Béarn, de la Corrèze mais aussi de Charente-Maritime pour quatre d’entre eux, une quinzaine de lycéens sont venus passer leur journée du mercredi 3 avril au Bois-Plage-en-Ré. Avec le doux espoir d’y revenir dès septembre en tant que nouveaux membres du pôle espoir beach-volley de l’île de Ré. « C’est une bonne structure, avec un bon encadrement, souligne Thibault, 17 ans, joueur de salle au Tours Volley-Ball (TVB) et de beach avec le club voisin de Joué-lès-Tours. J’avais postulé l’an dernier mais cela avait coincé par rapport à mes notes en classe. Je suis toujours aussi motivé. » Et les notes ? « Elles ont remonté un peu. On verra bien », sourit celui qui pourrait suivre sa terminale au lycée Saint-Exupéry de La Rochelle en cas de sélection. « Il est relativement bon au niveau fédéral et aimerait se spécialiser en beach, une discipline qui se développe énormément, explique Michel, le papa et premier supporter. À 17 ans, il faut savoir les laisser voler de leurs propres ailes. C’est son objectif et on l’accompagnera jusqu’au bout. »
Au bord des terrains du beach stadium des Gollandières, Maël de Kergret, coordinatrice de la structure, et son frère Loïc, entraîneur, distillent les consignes, observent, échangent, prennent des notes. « La matinée était consacrée aux tests physiques et de résistance à l’effort. Cet après-midi, c’est du jeu pur et dur », indique l’ancien international (249 sélections) et passeur du TVB. « De Kergret, c’est un nom qui parle forcément à Tours, sourit Michel. Maël et Loïc ont tout créé ici, avec passion et sérieux. Ce club, c’est un peu leur bébé. » Entre les ateliers, des entretiens individuels sont menés. Comment sont-ils venus au beach-volley ? Quels sont leurs objectifs sportifs ? Leur choix futur d’orientation ? Les qualités pour être un bon joueur de beach ? L’échange permet de mieux cerner le candidat, mesurer ses motivations, ses doutes éventuels. « C’est un tout. De nombreux paramètres entrent en jeu », précise Maël. Et le niveau de jeu n’est pas le plus important dans la construction du parcours de vie de ces jeunes sportifs en quête de haut niveau.
Au terme de cette journée de détection, difficile de dire combien pourraient intégrer le pôle à la rentrée prochaine. Dix, sept, trois, un voire… aucun. Les responsables expliquent avoir mené plusieurs visios avec des jeunes Guadeloupéens et Réunionnais. « Il y en a certains que nous avons déjà vus et il est prévu une nouvelle journée détection pour les collégiens », ajoute la coordinatrice. Emmanuel Legas.