Une victoire pour le pôle espoirs de Montpellier chez les garçons, un succès pour le pôle espoirs île de Ré chez les filles. Au terme des deux journées de compétitions les 26 et 27 mars, pas de jaloux entre les deux structures formatrices de champions et de championnes. « Les filles étaient forcément très contentes de cette première place, mais on n’y allait pas pour ça », nuance Maël de Kergret, coordinatrice du pôle espoirs beach-volley île de Ré.
Jouées à Montpellier, ces premières rencontres interpôles (M15 et M18 confondus) étaient organisées par la Fédération française de volley-ball. « Les places au classement n’avaient pas de réel intérêt. Pour ces jeunes, c’était avant tout une manière d’être détectés avec la présence des représentants du pôle France », poursuit Maël de Kergret. Ce qui a peut-être impressionné certains pensionnaires.
Chez les filles (huit équipes, quatre pour chacun des deux pôles), deux équipes rétaises sont « passées à côté de leur compétition » en terminant respectivement 7e et 8e. Soit aux deux dernières places du classement. « Ce n’est pas leurs places habituelles, mais leurs places du moment. » La première place est revenue à Mila Bertheuil et Nola Presti. « On est très contents aussi pour une paire qui s’est révélée sur ces deux jours, plus dans le tempérament que techniquement. » Des mots d’encouragement adressés à Adélaïde Morel et Laly Lecina (6e).
Dans le tableau garçons, plus dense avec la présence de 14 équipes (six pour chacun des deux pôles espoirs beach-volley et deux du pôle espoirs salle de Montpellier), les Rétais ont réalisé un joli tir groupé derrière la paire montpelliéraine. Raphaël Mimouni et Samuel Rivière sont les finalistes malheureux. Le match pour la troisième place, 100 % île de Ré, a été remporté par Arthur Boileau et Louis Bordot, vainqueurs de Pao Rigaud et Esteban Lopez. « Toutes les équipes chez les garçons ont réalisé un bon tournoi », salue Maël de Kergret.
En 2025, ces interpôles pourraient se disputer sur le sable du beach-stadium des Gollandières (Le Bois-Plage) ou le gymnase couvert à Saint-Martin, dont la livraison est prévue pour juin. « C’est un produit fédéral, donc la décision ne nous appartient pas. Mais en tout cas, c’est sur cette proposition que l’on s’est quittés », conclut Maël de Kergret. Emmanuel Legas.