Testée et approuvée. Mardi 25 juin, les jeunes du pôle espoirs beach-volley île de Ré et plusieurs “cadres” du Ré Beach Club ont fait connaissance avec leur nouvel outil de travail : l’aRÉna. Un nom choisi par les collégiens de la section beach-volley du collège et les jeunes du pôle espoirs eux-mêmes.

« On se met au niveau des équipes de Montpellier et de Toulouse qui disposent de ce type de structure couverte », indique Jules Bihouée, dont les chaussons et lycras les jours de grand froid pourront être remisés au placard. « On va pouvoir s’entraîner plus longtemps sans être gêné par le froid ou la pluie », avance pour sa part Mathilde Berthaudeau, membre du pôle. Autre avantage : le sable, différent de celui foulé en extérieur, notamment sur le beach stadium des Gollandières (Le Bois-Plage). « Il va rester mou. On va donc devoir sauter plus haut pour attaquer et défendre, ce qui va nous faire gagner en détente », explique la beacheuse.

Du confort aussi pour les encadrants

Pour les encadrants, une nouvelle vie commence. « Cela va limiter les allers et retours entre le collège et le beach stadium, ou sur le continent pour la préparation physique, indique Yannick Bole, l’un des entraîneurs du pôle. Certains jours, ils auront les pieds dans le sable matin, midi et soir. Et tout a été très bien pensé. » Voilà qui devrait faire plaisir à l’architecte Guy-Vincent Brel et la communauté de communes (CdC) de l’île de Ré, maître d’ouvrage sur ce projet à 1,2 million d’euros HT et soutenu financièrement par le Département (500 000 €).

« On peut s’enorgueillir d’un si bel équipement », note Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin et ancien professeur de technologie au collège. « En 1976, nous avions ici un terrain pour le basket et le hand », se souvient-il. Deux ans plus tard arrivait la halle des sports autour du terrain de foot. Le complexe sportif Marcel-Gaillard abrite également aujourd’hui un boulodrome, des terrains de tennis couvert, un terrain de fixe tout neuf. Et, à quelques encablures, la piscine intercommunale AquaRé. Un vrai site olympique !

Réussite collective

« C’est l’aboutissement d’un projet long et complexe qui a nécessité beaucoup d’énergie », note Lionel Quillet, le président de la CdC, mettant en avant le travail de Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie, alors conseillère départementale, pour faire avancer le projet d’internat. Mais aussi la ténacité de la famille de Kergret « qui a amené une motivation sur l’île avec le Ré Beach Club, et s’est accrochée pour monter une section au collège puis un pôle espoir ». Sans oublier l’écoute bienveillante des services de l’Éducation nationale. « Dans mes missions de chef d’établissement, j’ai plutôt rencontré des situations de restriction voire de fermeture. Je ne peux que me réjouir de l’ouverture de ce bel écrin pour l’épanouissement par le sport de nos jeunes », confie Philippe Villers, principal du collège des Salières. E. Legas